Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/190

Cette page a été validée par deux contributeurs.

demi-douzaine de petits enfants pour balayer toute leur population.

À ces mots je sentis un frisson d’horreur, me reconnaissant plus d’affinités avec ces sauvages qu’avec les Vril-ya et me souvenant de tout ce que j’avais dit à la louange des institutions de la glorieuse Amérique, qu’Aph-Lin stigmatisait sous le nom de Koom-Posh. Je repris cependant mon sang-froid et demandai s’il existait quelque mode de locomotion grâce auquel je pusse voyager avec sécurité parmi ces peuples éloignés et téméraires.

— Vous pouvez voyager avec sécurité, par le moyen du vril sur terre ou dans l’air, dans tous les États de notre alliance et de notre race ; mais je ne puis répondre de votre sécurité au milieu de nations barbares gouvernées par des lois différentes des nôtres ; des nations si peu éclairées qu’un grand nombre d’entre elles vivent de vol réciproque et que l’on ne pourrait pas chez elles laisser ses portes ouvertes même pendant les Heures Silencieuses.

Ici notre conversation fut interrompue par l’arrivée de Taë, qui venait nous dire que, ayant