Page:Bulwer-Lytton - La Race future, 1888.djvu/179

Cette page a été validée par deux contributeurs.

thèques publiques, c’en était autrefois une portion considérable) qui est consacrée aux théories spéculatives sur la société est tombée dans l’oubli. Autrefois on écrivait beaucoup aussi sur les attributs et l’essence de la Bonté Suprême et sur les arguments pour et contre la vie future. Maintenant nous reconnaissons deux faits : il y a un Être Divin, et il y a une vie future ; et nous convenons que quand nous écririons à nous user les doigts jusqu’aux os, nous n’arriverions pas à jeter la moindre lumière sur la nature et les conditions de cette vie future, ni à rendre plus claire notre connaissance des attributs et de l’essence de cet Être Divin. C’est ainsi qu’une autre branche de notre littérature s’est éteinte heureusement pour notre race, car à l’époque où l’on écrivait tant sur des choses que personne ne pouvait éclaircir, les gens semblent avoir vécu dans un état perpétuel de contestations et de luttes. Une autre portion considérable de notre ancienne littérature consiste dans l’histoire des guerres et des révolutions de l’époque où les Ana vivaient en sociétés nombreuses et turbulentes, chacune cherchant