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blables aux nôtres, agitées par des luttes, leur vie était beaucoup plus courte et leurs maladies plus nombreuses et plus graves. Ils disent eux-mêmes que la durée de la vie a augmenté et augmente encore depuis la découverte du vril et de ses propriétés médicales. Ils ont peu de médecins de profession, et ce sont principalement des Gy-ei, surtout celles qui sont veuves et sans enfants ; elles éprouvent un grand plaisir à exercer l’art de guérir et entreprennent même les opérations chirurgicales qu’exigent certains accidents ou plus rarement certaines maladies.

Ils ont leurs plaisirs et leurs fêtes, et pendant les Heures Oisives, ils ont l’habitude de se réunir en grand nombre pour se livrer à ces jeux aériens que j’ai déjà décrits. Ils ont aussi des salles publiques pour la musique et même des théâtres, dans lesquels ils jouent des pièces qui me parurent assez semblables à celles des Chinois. Ce sont des drames dont les personnages et les événements sont pris dans un passé reculé, toutes les unités classiques y sont outrageusement violées, et le héros, enfant au premier tableau, est déjà un vieillard au second et ainsi