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différence de plus en plus profonde entre les Vril-ya et les hommes livrés au travail et au péché ; mais à mesure que la beauté et la grandeur de la physionomie s’accentuaient davantage, l’art du peintre devenait plus froid et plus monotone.

Mais la plus grande curiosité de la collection c’étaient trois portraits appartenant aux âges anté-historiques et, suivant la tradition mythologique, faits par les ordres d’un philosophe, dont l’origine et les attributs étaient autant mêlés de fables symboliques, que ceux d’un Bouddha indien ou d’un Prométhée grec.

C’est à ce personnage mystérieux, à la fois un sage et un héros, que toutes les principales races des Vril-ya font remonter leur origine.

Les portraits dont je parle sont ceux du philosophe lui-même, de son grand-père et de son arrière-grand-père. Ils sont tous de grandeur naturelle. Le philosophe est vêtu d’une longue tunique qui semble former un vêtement lâche et comme une armure écailleuse, empruntée peut-être à quelque poisson ou à quelque reptile, mais les pieds et les mains sont nus ; les doigts des