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faite sur le vril ; mais en ce qui regarde le nerf, on ne le trouve pas chez nos premiers ancêtres ni chez les tribus les plus grossières qui n’appartiennent pas aux Vril-ya. Il s’est lentement développé dans le cours des générations, commençant avec les premiers progrès et s’accroissant par un exercice continuel de la puissance du vril ; par conséquent, dans le cours de mille ou deux mille ans un nerf semblable pourrait se former chez les êtres supérieurs de votre race qui se consacreraient à cette science par excellence, qui soumet au vril les forces les plus subtiles de la nature. Mais vous parlez de la matière comme d’une chose en elle-même inerte et immobile ; assurément vos parents ou vos institutions n’ont pu vous laisser ignorer qu’il n’y a pas de matière inerte : chaque particule est constamment en mouvement et constamment soumise aux agents parmi lesquels la chaleur est la plus apparente et la plus rapide, mais le vril est le plus subtil et le plus puissant quand on sait s’en servir. En fait, le courant, lancé par ma main et guidé par ma volonté, ne fait que rendre plus prompte et plus forte l’action qui agit éternellement sur