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une influence réelle, mais souvent exagérée par la crédulité ou le mensonge, Zee, qui s’intéressait plus que son père à ces questions, me pria d’étendre la main et, plaçant la sienne à côté, elle appela mon attention sur certaines différences de type et de caractère. D’abord, le pouce de la Gy (et dans toute cette race, comme je l’observai plus tard, il en est de même pour les deux sexes) est beaucoup plus large, plus long et plus massif que le nôtre. Il y a presque autant de différence qu’entre le pouce d’un homme et celui d’un gorille. Secondement, la paume est proportionnellement plus épaisse que la nôtre, la texture de la peau est infiniment plus fine et plus douce, la chaleur moyenne plus intense. Ce que je remarquai surtout, c’est un nerf visible et facile à sentir sous la peau, qui part du poignet, contourne le gras du pouce, et se partage comme une fourche à la racine de l’index et du médius.

— Avec votre faible pouce, — me dit la jeune savante, — et sans ce nerf, que vous trouvez plus ou moins développé dans notre race, vous ne pouvez obtenir qu’une influence faible et impar-