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de le raccourcir à volonté. Quand on s’en sert dans un but spécial, on en tient la poignée dans la paume de la main, l’index et le médius en avant. On m’assura, cependant, que la puissance de la baguette n’était pas la même dans toutes les mains, mais proportionnée à ce que l’organisme de chacun contient de vril, ou plutôt de celle des propriétés du vril qui a le plus d’affinité ou de rapport avec l’œuvre à accomplir. Quelques-uns ont plus de puissance pour détruire, d’autres pour guérir, etc., et le résultat dépend beaucoup aussi du calme et de la sûreté de mouvement de l’opérateur. Ils affirment que le plein exercice de la puissance du vril ne peut être atteint que par un tempérament constitutionnel, c’est-à-dire par une organisation héréditairement transmise, et qu’une fille de quatre ans appartenant aux races Vril-ya peut accomplir, avec la baguette mise pour la première fois dans sa main, des effets que le mécanicien le plus fort et le plus habile ne parviendrait pas à exécuter, même quand il se serait exercé toute sa vie, s’il n’appartenait à la race des Vril-ya. Toutes ces baguettes ne sont