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XVI.


J’ai tant parlé de la baguette de vril que mes lecteurs s’attendent peut-être à ce que je la décrive. Je ne puis le faire avec exactitude, car on ne me permit jamais d’en toucher une, de peur que mon ignorance n’occasionnât quelque terrible accident. Elle est creuse ; la poignée est garnie de plusieurs arrêts, clefs ou ressorts, par lesquels on peut en changer la force, la modifier et la diriger. Selon la manière dont on s’en sert elle tue ou elle guérit ; elle perce un roc, ou chasse les vapeurs ; elle affecte les corps, ou exerce une certaine influence sur les esprits. On la porte souvent sous la forme commode d’une canne de promeneur, mais elle est garnie de coulisses qui permettent de l’allonger ou