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ganisations supérieures furent seules conservées, et nos anciens livres contiennent une légende autrefois populaire selon laquelle nous fûmes chassés d’une région qui semblerait être votre monde supérieur, afin de nous perfectionner et d’arriver à l’épuration complète de notre race par l’âpreté des luttes que nos pères eurent à soutenir ; et lorsque notre éducation sera achevée, nous sommes destinés à retourner dans le monde supérieur pour y supplanter toutes les races inférieures qui l’occupent aujourd’hui.

Aph-Lin et Zee causaient souvent avec moi de la condition politique et sociale de ce monde supérieur, dont Zee supposait si philosophiquement que les habitants seraient détruits un jour ou l’autre par l’avènement des Vril-ya. Dans mes récits, je continuais à faire tout ce que je pouvais (sans me lancer dans des mensonges assez positifs pour être aisément aperçus par la sagacité de mes auditeurs) pour représenter notre puissance et nous-mêmes sous les couleurs les plus flatteuses. Ils y trouvaient pourtant de perpétuels sujets de comparaison entre les populations les plus civilisées de notre monde et les