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dans leurs conversations, ou même, quand ils sont seuls, dans leurs réflexions. Mais ils pensent que respirer un air constamment chargé de mélodies et de parfums a pour effet d’adoucir et d’élever le caractère et les pensées. Quoiqu’ils soient très sobres, ils ne mangent d’autre nourriture animale que le lait et s’abstiennent absolument de toute boisson enivrante ; ils sont extrêmement délicats et difficiles à l’endroit de la nourriture et de la boisson. Dans tous leurs amusements, les vieillards montrent une gaieté enfantine. Le but auquel ils tendent est le bonheur, qu’ils ne cherchent pas dans l’excitation d’un plaisir passager, mais dans les conditions habituelles de leur existence tout entière, et l’exquise aménité de leurs manières montre quel respect ils ont pour le bonheur des autres.

La conformation de leur crâne présente des différences marquées à l’égard de toutes les races connues du monde supérieur, et je ne puis m’empêcher de penser que la forme du leur est un développement, produit par des siècles sans nombre, du type Brachycéphalique