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ailes avaient détrôné le cheval comme bête de somme, et l’on n’avait plus besoin du chien, soit pour se protéger, soit pour aller à la chasse, comme cela arrivait aux ancêtres des Vril-ya, quand ils craignaient les agressions de leurs semblables ou chassaient pour se procurer leur nourriture. Cependant, en ce qui concernait le cheval, cette région était si montagneuse qu’un cheval n’y aurait pas été d’une grande utilité, comme animal de luxe ou comme bête de somme. Le seul animal qu’ils emploient à ce dernier usage est une espèce de grande chèvre dont ils se servent dans leurs fermes. On peut dire que la nature du sol dans ces districts a donné la première idée des ailes et des bateaux aériens. L’étendue de la ville est due à l’habitude d’entourer chaque maison d’un jardin séparé. La rue principale, dans laquelle habitait Aph-Lin, s’élargissait en une vaste place carrée sur laquelle se trouvaient le Collège des Sages et toutes les administrations publiques ; une magnifique fontaine du fluide lumineux, que j’appellerai naphte (j’en ignore la véritable nature), occupait le centre de cette place. Tous ces édifices pu-