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aucune marchandise d’importation aussi cher que les oiseaux élevés à chanter des airs compliqués. Ces oiseaux venaient de fort loin ; leur chant et leur plumage étaient également admirables. On me dit que ceux qui les élevaient et leur apprenaient à chanter mettaient un grand soin à les choisir, et que les espèces s’étaient beaucoup améliorées depuis quelques années. Je ne vis chez ce peuple aucun autre animal destiné à l’amusement, à l’exception de quelques êtres la famille des Batraciens, semblables à nos grenouilles, mais avec une physionomie très intelligente ; les enfants les aimaient beaucoup et les gardaient dans leurs jardins particuliers. Ils ne paraissent pas avoir d’animaux analogues à nos chiens et à nos chevaux, bien que Zee, ce savant naturaliste, me dit que des créatures pareilles avaient existé autrefois dans ces parages et qu’on en trouvait encore dans certaines régions habitées par d’autres races que celle des Vril-ya. Elle me dit qu’ils avaient disparu peu à peu du monde plus civilisé depuis la découverte du vril, qui les avait rendus inutiles. La mécanique et l’emploi des