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occupe et même disparaissent complètement. Il existe dans les divers États, entre lesquels se partagent les Vril-ya, une vieille coutume qui est de laisser entre les frontières de deux États un terrain neutre et non cultivé. Pour la tribu dont je m’occupe, cette frontière, composée d’une chaîne de rochers sauvages, ne pouvait pas être franchie à pied, mais on la passait aisément à l’aide des ailes ou des bateaux aériens dont je parlerai plus loin. On y avait aussi ouvert des routes pour des véhicules mus par le vril. Ces chemins de communication étaient toujours éclairés et la dépense en était couverte par une taxe spéciale, à laquelle toute la communauté participait sous la dénomination de contribution Vril-ya dans une proportion convenue. Par le moyen de ces routes, un commerce considérable se faisait avec les États voisins ou même éloignés. La richesse de ce peuple venait surtout de l’agriculture. Il est aussi remarquable pour son adresse à fabriquer les outils qui servent au labourage. En échange de ces marchandises, il recevait des articles de luxe plutôt que de nécessité. Il ne payait presque