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piquée par un ver, peut nous sembler une bizarrerie puérile, du moins elle ne peut faire aucun mal. Il est doux de penser que dans les profondeurs de la terre, que n’ont jamais éclairées un rayon de lumière de notre ciel matériel, a pénétré une conviction si lumineuse de l’ineffable bonté du Créateur, qu’on y croit si fermement que les lois générales par lesquelles Il agit ne peuvent admettre aucune injuste partialité, aucun mal, et ne peuvent être comprises que si l’on embrasse leur action dans l’infini de l’espace et du temps. Et puisque, comme j’aurai occasion de le faire observer plus tard, le système politique et social de cette race souterraine réunit et réconcilie les grandes doctrines en apparence opposées, qui de temps en temps sur cette terre apparaissent, sont discutées, puis oubliées, et reparaissent encore parmi les philosophes ou les rêveurs, je puis me permettre de placer ici quelques lignes d’un savant terrestre. En regard de cette croyance des Vril-ya à la perpétuité de la vie et de la conscience chez les créatures inférieures aussi bien que chez l’homme, je veux mettre un passage éloquent de l’ouvrage d’un