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XIV.


Les Vril-ya, comme je l’ai déjà dit, évitent toute discussion sur la nature de l’Être Suprême : cependant ils paraissent se réunir dans une croyance par laquelle ils pensent résoudre ce grand problème de l’existence du mal, qui a tant troublé la philosophie du monde supérieur. Ils disent que lorsqu’il a donné la vie, avec le sentiment de cette vie, si faible qu’il soit, comme dans la plante, la vie n’est jamais détruite ; elle passe à une forme nouvelle et meilleure, non pas sur cette planète (ils s’écartent en cela de la méthode vulgaire de la métempsycose), et que l’être vivant garde le sentiment de son identité, de sorte qu’il lie sa vie passée à sa vie future et qu’il a conscience de ses progrès dans l’échelle