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plus agréables. Mais il se trouva que ces spéculations conduisaient à des discussions si chaudes et si violentes que non seulement elles troublaient la paix de la communauté et divisaient les familles les plus unies, mais encore que, dans le cours de la discussion sur les attributs de la Divinité, on en venait à discuter l’existence même de la Divinité ; ou, ce qui était encore pire, on lui attribuait les passions et les infirmités des humains qui se livraient à ces disputes.

— Car, — disait mon hôte, — puisqu’un être fini comme l’An ne peut en aucune façon définir l’infini, quand il essaie de se faire une idée de la Divinité, il réduit la Divinité à n’être qu’un An comme lui.

Aussi, dans ces derniers siècles, les spéculations théologiques, sans être interdites, avaient été si peu encouragées qu’elles étaient tombées dans l’oubli.

Les Vril-ya s’accordent à croire à une existence future, plus heureuse et plus parfaite que la vie présente. S’ils ont des notions très vagues sur la doctrine des récompenses et des punitions, c’est peut-être parce qu’ils n’ont parmi eux au-