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de concevoir cette idée, avec toutes les pensées qui en découlent. Ils affirment que cette faculté est un privilège qui n’a pu être donné en vain et que, par conséquent, la prière et la reconnaissance sont acceptées par le Créateur et nécessaires au complet développement de la créature humaine. Ils offrent leurs prières en public et en particulier. N’étant pas considéré comme appartenant à leur race, je ne fus pas admis dans le temple où l’on célèbre le culte en public ; mais on m’a dit que les offices étaient très courts et sans aucune pompe ni cérémonie. C’est une doctrine admise par les Vril-ya que la dévotion profonde ou l’abstraction complète du monde actuel n’est pas un état où l’esprit humain se puisse maintenir longtemps, surtout en public, et que toute tentative faite dans ce but conduit au fanatisme ou à l’hypocrisie. Ils ne prient dans leur intérieur que seuls ou avec leurs enfants.

Ils disent que dans les temps anciens il y avait un grand nombre de livres consacrés à des spéculations sur la nature de la Divinité et sur les croyances et le culte qu’on supposait lui être les