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ran, de même dans Vril (aux vertus duquel ils attribuent leur degré actuel de civilisation) ; A-vril, signifie, comme je l’ai déjà dit, la civilisation même.

Les philologues ont pu voir par les exemples ci-dessus combien le langage Vril-ya se rapproche du langage Aryen ou Indo-Germanique ; mais comme toutes les langues, il contient des mots et des formes empruntés à des sources toutes différentes. Le titre même de Tur, qu’ils donnent à leur magistrat suprême, indique un larcin fait à une langue sœur du Turanien. Ils disent eux-mêmes que c’est un nom étranger emprunté à un titre que leurs annales historiques disent avoir appartenu au chef d’une nation avec laquelle les ancêtres des Vril-ya étaient, à une période très éloignée, en commerce d’amitié, mais qu’elle était depuis longtemps éteinte ; ils ajoutent que, lorsque, après la découverte du vril, ils remanièrent leurs institutions politiques, ils adoptèrent exprès un titre appartenant à une race éteinte et à une langue morte, et le donnèrent à leur premier magistrat, afin d’éviter de donner à cet office un nom qui leur fût déjà familier.