grande indignation que Zūmmer (amoureux) qui, de la façon dont elle le prononçait, semblait sortir lentement des profondeurs de son cœur, était, dans quelques districts peu éloignés des Vrii-ya, vicié par une prononciation moitié nasale, moitié sifflante, et tout à fait désagréable, qui en faisait Sūbber. Je pensai en moi-même qu’il ne manquait que d’y introduire une n devant l’u pour en faire un mot anglais désignant la dernière des qualités qu’une Gy amoureuse peut désirer de rencontrer dans son Zummer[1].
Je me bornerai maintenant à mentionner une particularité de cette langue qui donne de la force et de la brièveté à ses expressions.
La lettre A est pour eux, comme pour nous, la première lettre de l’alphabet, et ils s’en servent souvent comme d’un mot destiné à marquer une idée complexe de souveraineté, de puissance, de principe dirigeant. Par exemple : Iva, signifie bonté ; Diva, la bonté et le bonheur réunis ; A-Diva, c’est la vérité absolue et infaillible. J’ai déjà fait remarquer la valeur de l’A dans A-glau-
- ↑ Du verbe To snub, brusquer, gourmander, réprimander.