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inflexionnelle, le duel existait : mais on a depuis longtemps abandonné cette forme.

Le génitif est aussi hors d’usage ; le datif prend sa place : ils disent la Maison à un Homme, au lieu de la Maison d’un Homme. Quand ils se servent du génitif (il est quelquefois usité en poésie), la terminaison est la même que celle du nominatif ; il en est de même de l’ablatif ; la préposition qui le désigne peut être un préfixe ou un affixe au goût de chacun ; le choix est déterminé par l’euphonie. On remarquera que le préfixe Hil désigne le vocatif. On s’en sert toujours en s’adressant à quelqu’un, excepté dans les relations domestiques les plus intimes ; l’omettre serait regardé comme une grossièreté ; de même que, dans notre vieille langue, il eût été peu respectueux de dire Roi, au lieu de ô Roi. Bref, comme ils n’ont aucun titre d’honneur, la forme du vocatif en tient lieu et se donne impartialement à tout le monde. Le préfixe Hil entre dans la composition des mots qui impliquent l’éloignement, comme Hil-ya, voyager.

Dans la conjugaison de leurs verbes, sujet trop long pour que je m’y étende ici, le verbe