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ton en musique. Glaubsila, réunissant l’idée de l’invention et des intonations musicales, est le mot classique pour poésie ; on l’abrège ordinairement, dans la conversation, en Glaubs. Na, qui, pour eux, n’est, comme Gl, qu’une lettre simple, quand il est placé au commencement d’un mot, signifie quelque chose de contraire à la vie, à la joie, ou au bien-être, ressemblant en cela à la racine aryenne Nak, qui exprime la mort ou la destruction. Nax, obscurité ; Narl, la mort ; Naria, le péché ou le mal. Nas, le comble du péché et de la mort, la corruption. Quand ils écrivent, ils regardent comme irrespectueux de désigner l’Être Suprême par un nom spécial. Il est représenté par un symbole hiéroglyphique qui a la forme d’une pyramide : Λ. Dans la prière, ils s’adressent à Lui sous un nom qu’ils regardent comme trop sacré pour le confier à un étranger et que je ne connais pas. Dans la conversation, ils se servent généralement d’une périphrase, telle que la Bonté-Suprême. La lettre V, symbole de la pyramide renversée, au commencement d’un mot, signifie presque toujours l’excellence ou la puissance ; comme Vril,