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Prenant la langue chinoise comme le meilleur type existant du stratum isolant originel, « comme la photographie fidèle de l’homme à la lisière essayant les muscles de son esprit, cherchant sa route à tâtons, et si ravi de son premier succès qu’il le répète sans cesse[1], » nous trouvons dans la langue des Vril-ya, « encore attachée par ses racines au stratum inférieur d’isolement, » la preuve de l’isolement originel. Elle abonde en monosyllabes, car les monosyllabes sont le fond des langues. La transition à la forme agglutinative marque une période qui a dû s’étendre graduellement à travers les siècles, et dont la littérature écrite a survécu seulement dans quelques fragments de mythologie symbolique et dans certaines phrases énergiques qui sont devenues des dictons populaires. Avec la littérature des Vril-ya commence le stratum inflexionnel. Sans doute, à cette époque, différentes causes doivent avoir concouru à ce résultat, comme la fusion des races par la domination d’un

  1. Max Müller, Stratification des langues, p. 13.