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XII.


La langue des Vril-ya est particulièrement intéressante, parce qu’elle me paraît montrer traces des trois transitions principales par lesquelles passe une langue avant d’arriver à sa perfection.

Un des plus illustres philologues modernes, Max Müller, cherchant à établir une analogie entre les couches du langage et les stratifications géologiques, énonce ce principe absolu : —

« Aucun langage ne peut, dans aucun cas, être inflexionnel sans avoir passé par le stratum agglutinatif et le stratum isolant. Aucune langue ne peut être agglutinative sans être attachée par ses racines au stratum inférieur d’isolement[1]. »

  1. Max Müller. Stratification des langues, p. 20.