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XI.


Quand je cherchais à revenir de la surprise que me causait l’existence de régions souterraines habitées par une race à la fois différente et distincte de la nôtre, rien ne m’embarrassait plus que le démenti infligé par ce fait à la plupart des géologues et des physiciens. Ceux-ci affirment généralement que, bien que le soleil soit pour nous la principale source de chaleur, cependant plus on pénètre sous la surface de la terre, plus la chaleur augmente ; le taux de cette progression étant fixé, je crois, à un degré de plus par pied, en commençant à cinquante pieds de profondeur. Bien que les domaines de la tribu dont je parle fussent situés à des hauteurs assez rapprochées de la surface de la terre pour jouir