Page:Bulwer-Lytton - Ernest Maltravers.pdf/423

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dont le présent est un désert, et le passé une ruine ; va au-devant de l’avenir ! Va ! Ferrers, va ! léger cynique ; satisfait, triomphant, marche avec la foule ; tu n’as point de nuage sur la conscience, car tu ne vois jamais que le soleil et la fortune, va au-devant de l’avenir !

On compare la vie humaine à un cercle. Cette comparaison est-elle juste ? Toutes les lignes qui rayonnent du centre pour arriver à la circonférence sont égales de par la loi du cercle. Mais les lignes qui partent du cœur de l’homme, et qui atteignent à la limite de sa destinée, sont-elles égales chez tous ? Hélas ! il y en a qui semblent bien courtes, et d’autres qui s’allongent sans fin.



FIN.