Page:Bulletins de l’Académie royale de Belgique, série 2, tome 7, 1859.djvu/609

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
(579)

présence d’une certaine quantité d’eau. Mais, me basant sur les analyses citées plus haut, j’ai cru devoir attribuer cette différence à des traces d’eau de cristallisation retenue, par ces sels, lors de leur dessiccation. Plusieurs picrates présentent également la propriété de retenir fortement l’eau. J’ajouterai que, d’après mes observations, les picrocyamates sont éminemment hygroscopiques.

La formule que j’ai déduite de l’analyse des sels de potasse purifiés et desséchés avec soin me paraît d’ailleurs exprimer, d’une manière assez simple, et la réaction qui donne naissance à l’acide picrocyamique et les relations de ce corps avec l’acide picrique et l’acide picramique.

Quoi qu’il en soit, étant, pour ce moment, dans l’impossibilité absolue de continuer mes travaux, je ne puis décider laquelle des deux formules représente la composition du picrocyamate de potasse. Dès que les circonstances me permettront de reprendre mes recherches, je tâcherai d’éclairer ce point et j’aurai l’honneur de communiquer mes résultats à l’Académie.



De la berbérine et de ses sels ; par M. Louis Henry, professeur à l’université de Louvain.

La berbérine n’a presque pas d’histoire. Quelque remarquable qu’elle soit sous le rapport de ses qualités physiques, elle n’a guère joui jusqu’à présent du privilège de

    32,8 et 32,83 ; hydrogène 1,2, et 1,7, nombres qui se rapprochent de ceux calculés d’après la formule de M. Hlasiwetz (carbone 31,4).