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beaux que je connaisse. L’arbre chargé de fruits a un aspect imposant, on croit voir des pommes bleues !… L’arbre mérite d’être planté dans tous les jardins. »

C’est aussi notre opinion et nous exprimons le vœu que les pépiniéristes en multiplient pour toutes les formes.



Les scies perfectionnées.

Pendant mon séjour à Reutlingen, M.  le Dr Lucas m’a fait voir deux scies ou égohines pour l’arboriculture, que j’ai fait connaître déjà en Angleterre par la voix autorisée du Gardeners’ Chronicle. Je suis persuadé qu’en Belgique, en Hollande et en France, ces instruments simples et pratiques seront appréciés aussi comme ils le méritent. Je ne puis mieux faire pour les mettre sous les yeux d’un public nombreux que d’en envoyer le dessin et une petite notice aux Bulletins du Cercle d’arboriculture de Belgique.

La petite scie de poche diffère de l’ancienne égohine, fig. 15, en ce qu’au lieu d’avoir une double rangée de dents B, elle n’en a qu’une, et elles agissent en sens inverse, c’est à dire que la scie ne mord qu’en tirant l’instrument à soi[1].

Il est à remarquer que cet instrument, sans être une nouveauté dans le sens absolu du mot, n’en est pas moins trop peu répandu parce qu’il facilite beaucoup les amputations de grosses branches.

L’autre est une modification très ingénieuse de la scie à archet. La lame qui est mobile, peut se tourner dans toutes les directions suivant que

  1. La figure qui accompagne cette note, ne montre pas distinctement cette particularité de la scie à tirer.