faudrait un peu d’entrain dans la direction ; il faudrait provoquer les travaux, imposer les études, diriger les élans. Cela arrivera peut-être un jour, et nous ne perdons pas patience, mais c’est bien lent à venir ! Heureusement, les membres ne s’alourdissent pas tous comme la tête, et, pour ne vous citer que ce qui peut vous intéresser davantage, je puis vous dire que notre Comité d’arboriculture, toujours sur la brêche, étudie, décrit et déguste, qu’il possède, dans ses cartons, une infinité de notes qui, lorsqu’on les réunira, fourniront un très intéressant ensemble.
Voilà ce que j’avais à vous dire sur notre Société centrale d’Horticulture. Que si, ce qui m’étonnerait beaucoup, votre ardeur se ralentissait un jour, profitez des leçons que vous donne ma franchise ; d’ici là je suppose bien qu’un jour ou l’autre, nous saurons profiter, nous, de celles que nous apporte votre activité. À tout prendre, du reste, je ne trouve pas qu’il soit à dédaigner, le rôle que nous avons tenu sur la scène horticole, non plus que les services que nous avons rendus à la science ou à la pratique, et, Dieu le voulant, j’espère que, comme vous, nous leur en rendrons encore.
Nouvelle Pomologie Belge.
Le Beurré Delbecq.
La très jolie poire représentée par notre chromolithographie appartient aux semis de Van Mons. L’arbre qui a produit le modèle, nous est venu de France avec l’étiquette de Poire Lahérard, nom fautif sous lequel la variété y est, paraît-il, cultivée dans beaucoup d’établissements. Ce sont MM. Baltet, horticulteurs-pépiniéristes, à Troyes, qui ont reconnu l’erreur.
Voici, selon M. André Leroy[1], la synonymie de la poire
- ↑ Dictionnaire de Pomologie.
