fixée par une mesure mathématique, mais plutôt être déterminée d’après le nombre d’yeux plus ou moins grand dont il est revêtu.
Pour terminer, concluons donc que le système de M. Wéry est loin d’être erroné, qu’il est même celui de la plupart des arboriculteurs ayant écrit sur la matière, mais que celui de M. Van Hulle présente d’immenses avantages qui doivent engager les arboriculteurs, amateurs et jardiniers à le soumettre au jugement de l’expérience ; celles-ci en arboriculture comme dans toute science, est la compagne indispensable de la théorie.
Nouvelle Pomologie Belge.
La poire Joséphine de Binche. (de Biseau).
Un grand nombre de lecteurs du Bulletin connaissent déjà cette récente acquisition de la Pomone belge, par l’article que nous y avons consacré l’an dernier, page 33. L’obtenteur, M. le chevalier de Biseau d’Hauteville, nous en ayant envoyé un certain nombre de fruits, nous avons pu les faire déguster en assemblée générale du Cercle d’Arboriculture, le 26 décembre dernier. Sauf quelques spécimens qui n’avaient pas atteint leur complète maturité et qui auraient gagné à séjourner quelque temps encore au fruitier, le fruit a été trouvé très bon et digne d’être recommandé.
La chromolitographie, si parfaitement réussie par M. De Pannemaeker, et qui accompagne ces lignes, a été rigoureusement faite d’après les spécimens communiqués par M. de Biseau. Il y en avait dont le poids dépassait 200 grammes.
On remarquera que la forme du fruit s’éloigne quelque peu de celle que présente la coupe-silhouette figurée dans le texte de l’article cité plus haut.
Sous le rapport de la forme et même sous celui du coloris, la Joséphine de Binche a beaucoup d’analogie avec la Fortunée,
