bien fleuries, nous devons citer la corbeille de Cinéraires de M. Jules van Loo, ainsi que sa collection de Cyclamen, et plus loin une autre corbeille de petites plantes à feuillage formée par M. Wyckaert ; cela ne peut que développer le goût de ce genre d’ornementation des jardins.
Les bouquets étaient très bien représentés et d’une délicatesse de composition dont Gand, on le sait, a le monopole ; MM. De Saegher et Vanden Heede se sont surpassés cette fois. C’était nécessaire, car il s’établit une rude concurrence en fait de bouquets de Graminées teintes et naturelles, dont M. Bossaert-Donkelaar avait montré de riches spécimens.
Enfin, quand nous aurons dit qu’il y avait encore une collection de meubles de jardin de M. Spilthoorn, et un assortiment très complet d’instruments de jardinage de M. Dutry-Colson, plus une quantité d’objets dont la place dont nous disposons ne nous permet pas de faire mention, on conviendra qu’il y avait de quoi fournir une très jolie exposition, et elle l’était en effet. Toutefois, on est un peu gâté à Gand ; on doit comprendre, du reste, que les horticulteurs réservent leurs trésors végétaux pour la grande Exposition quinquennale et internationale de 1873, qui, nous osons le dire dès à présent, surpassera tout ce qui a encore été vu sous ce rapport.
La pomme Warner’s King.
Je dois à notre estimable confrère M. Amb. Verschaffelt la connaissance de cette pomme encore peu répandue dans les cultures en Belgique et qui semble mériter à tous égards l’attention des cultivateurs et des amateurs de pomologie.
Le spécimen figuré provient de cordons horizontaux plantés depuis un an seulement. Quatre petits arbres avaient produit ainsi onze fruits, dont celui qui a servi de modèle à notre chromolithographie était un des moindres.
Cette variété paraît être, par sa fertilité exceptionnelle, une des plus propres à la culture en cordon horizontal.
