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— à Salut, ô père vénérable, Ditle loup, tombante genoux, ’ Ne repoussez pas un coupable Qui veut se confesser à vous. Je pleure mes erreurs passées, w ’ Mes convoitises insensées ; Je meurs de honte au souvenir 1 Des agneaux que j’ai fait périr. Je quitte ce chemin’funeste, Et, pour tout le temps qui me reste, Je ne veux pas un autre but Que de mériter mon salut. Employer ; le fer et la flamme, Commandez cilice et fouet, Et jeûne et veilles, s’il vous plaît, Homme de Dieu, sauvez mon âme ! Faites un moine du bandit z Coupez, rasez ma chevelure, Ëlargissez bien la tonsure, . Et donnez-moi le saint habit. Ifoute peinturent son salaire. Ne pensez pas, Réverengl Père, Que je vous demande pour rien ’ Un service. J’ai pour tout bien Une brebis, de provenance Un peu suspecte - : la voilà…

’ ÇDum renaeat, Jnonachum repent et faniulum. Mi Pater, inquit, ave, ne flespieeverba preïzantis,

Nee quin peecavi, me reprobare Velis., -Poenitet erroris, boue mundi sumere tædet lnnoeuumque pecus me jugulasse ; pudetu Jugibtts illecebris nil prodest membre foirere, Si sit habeudn mihi nulle salus venige. z Pereute me virgau-vel quovis tundeilagelle ; liane enimam tantum, nvir pie, redde Dee.