Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/465

Cette page n’a pas encore été corrigée
— 462 —

D’Épicure en ce point la Doctrine est suivie Plus que celle, à coup sûr, «Taucun autre docteur ; Pythagore et Soerate CUL-lis un sectateur ?

îllais qui pourrait compter les régions, les villes, Les gros bourgs, les hameaux et les maisons, dociles, En morale siwtout, au dogme épicurien ?

Et moi-même, à mon tour, je le confesse bien,

Je serais du troupeau, si la volupté même, chassant tout noir souci, jouissance suprême, Pouvait durer toujours. Par contre, s’il est dit Que le plaisir fatigue et le corps et l’esprit,

Ma raison me fait fuir la volupté, qui tue.

Tout (Tabord, il faut bien que l’homme s’évertue Atrouver le plaisir, qui tout seul ne vient pas ; Blais supposons qu’un autre ait pris tout Pemîiarras De ces préparatifs, et voyons, dans l’espèce,

Si le bonheur gît bien parmi cette liesse.

N’ayous pas seulement des mets délicieux, Congaudensque sibi sine sollicitudine Vivat, Seilicet aut animes cum eorporihus périturas,

Aut nullum eredens meritum post fata manere. Ilujus diseipuli plures sunt Pythagoreis, Socraticis plures, nec quisquam philosophorum. Tot propriæ seetæ potuit reperire sequaces.

Quis numerare queat regiones, oppida, vices, Urbcs atque domos Epicuri dogma sequentes ?

Sed nee ego dubitem si corporis 111121 voluptas

Hoc przèstare potest, ut sollieitudine pulsa Perpetno gaudens ætatemsducere possim,

Inter delicias præbçre manus Epieuro.

At si constituoit quod pernioiosa libido

Corpus débiliter, mentis que retundat acumen, Obtiueat ratio quod sit fugiendavoluptas. h Prinium delieias Epieuro efficientes

Nonnisi sollicitus queat ipse parare magister.