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XI.

La Volupté.

Les philosophes grecs ont chacun leur système, Et chacun, obstiné, tout épris de soi-même, Condamne sans pitié les dogmes du eÿoisin. Les principes du monde et le bonheur humain Ont été le sujet de mille commentaires Plus habiles que vrais. La foule, des sectaires, Pipée aux mots subtils, a suivi les erreurs. A Épieure n’est pas le dernier des docteurs Aux yeux de bien des gens. Le sÿstème atomique ’ A du bon, et surtout le système pratique, Qui pour bien souverain prêche, la Voltipté, Tuant Pâme et niant son immortalité,

Disant que rien ne reste au-delà de la vie».

XI. ’— De Voluplate. t.

I

Græeia philosophes hàbuifdiversa sequentes, Dum sibi quîsqite placens alîortnn (Iogmntærdamnat, Ut semel assumptam pudor est deponere partem. Hi de principiis mundi Vitaque beata

Millia verborum studuerunt texere multa,

In quihus ingenio, non re, subtiliser usi

Plura probabilités quam vere composuertlnt, Errorisque sui multosghabuere sequaces "i Artifici captes dicendi commoditate.

Inter quos habitus non ultimus est Epicurus’

Ex atomis perhilaens muudi consister-e molem.

o Iste voluptatem summum deternriiïat esse

Pcrfectumque honum, que quisque fruendo beatus,