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Il n’a point pris pour lui, dans ces champs qu’il habite, Ce qu’ils peuvent avoir de simple et de grossier. Sous ses yeux, tout le jour, il tient ouvert un livre ; Et quand, après souper, les autres vont dormir, Sans souci, tout entier à sa Muse, il se livre» Et dicte ces beaux vers que lira Pavenjr. Si je ne parle pas comme on parle à la ville, Mes rustiques discours seront bien’censurés ; Et si je n’use pas duplus élégant style, Mes pauvres parchemins seront tous ratures. Eussé-je été longtemps presque irrépréhensible, Pour une simple faute, il me déchirera. Envoyez avec moi, vers ce juge terrible, Le voisin, son ami, qui pour vous saluera. » Et moi je répondais au discours de ma Wuse : « Déesse, ne crains rien : je ne te trahis pas ; Rien ne Ifarrivora de triste, ou je nÿabuse,

Quamvismus habitat, tamen omnia rustica vitat. Nain liber adstat ei magna pro parte diei, Quin et post coenam solet ipse Vocare camœnaln, Et vacuus euris, dietare legenda futuris. Si quid inurbane,.si quid non dixero plane, Judicio vatis fiam rea rusticitatis. Ejus censure dabitur mihi multa litura, Quem mea non temere potuerunt errata latere. Aut etiam certe si dixero plura diserte,

Propter pouce. tamen faeiet mihi grande foramen. Mitte Coturnieum qui voce salutet amicum, Unum de vernis, non est via longe paternis. His verbis usæ respondi talia musœ ; Ne timeas, inquam, nec enim te, musa, relinquam, Si tibi quid triste (quod non pute), fecerit iste. lino libenter ces, ruris visura napæas, Et visura ehorum (quod dehes velle) sororum, — Causa voluptatis fiet tibi visio nati.