VII.
À son ami Gaultîer.
Quand je veux envoyer vers’vous, à la campagne, Ma Muse accoutumée aux bruits de la cité,
Elle regimbe fort, etmà chère compagne. I Ne croirait pas chez vous être en sécurité.
Vous habitez lai-bas un séjour délectable ; "
Votre lyre a trouvé de lÎéeho dans vos bois,
Et quand vous. réeitËz un poëme admirable,
La verdure tressaille au son de votre voix.
Elle a vraiment grand peur, nia Muse épouvantC-‘e, Si mal ello traduit pour vous mes mandements,
lÿotre dans votre feu toute vive jetée,
Ou de voir déchirés par vous ses vêtements. a Ce n’est point un vilain, me dit-elle bien vite, Ce poëte vers qui vous voulez n’envoyer,
VII. — M. Gaulterio sue salutem.
Assuetàm turbis et luxu (livitis urhis,
Et sic obtusam cum rusfvolo mittere inusam‘, llla retrocedit, sibi 11cc tutum fore crédit
A te, Gaulteri, metuende poeta, videri. A Quippe loco frueris, «quo ; sicut et ipse fateris, Te vacuum curis invitat grsatia ruris, Respondente-lyra, cantante poemata mira.
, Hoe illam terrét ; ne simule jussa referret,
Aut sibi flagra dates, aut se feras igne cremares, Aut tuuica scissa, turpis forêt inde remissa. Est, inquit, villœ nequaquam deditus ille,
Ad queñi neseiolan} me vis mode nvizttere solam :