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Vers la même époque, le prêtre Hernmniot, qui avait cédé sa place au) ; religieux, leur fil ; aussi dond’une de ses terres.

Clément de Chévrigné et quelques autres seigneur-s ayant acheté en commun une portion deterre qui était située auprès du village de Cliévrigné et qui appartenait à Geoffray (le Peslaine, en disposèrent également en leur faveur.

Cette portion de terre leur avait coûté 40 sous de cens.

Un peu plus tard, une dame nommée Guidonio, veuve de Gradlon, surnommé lvrelin, et épouse en secondes noces d’uu nommé Alverard, leur fit don du moulin de Bulmintc ou de Birmine (Boismine), sur la Minette. (Voir tome Vl, la notice sur la paroisse de Chauvigné.) I i

C’est’aussi vers cette époque (1064) que l’on doit placer Foctroi de l’important privilége que le comte Connu accorda, non pas au prieuré de Saint-Sauveur seulement, mais a l’abbaye de Marmoutiers elle-même, pour toutes ses possessions dans toute l’étendue du Vendelais, en renonçant an «droit de coutume qui lui était dû de tous les tenanciers de l’abbaye et l’autorisant a le faire percevoir à son profit. —

Il est aisé de comprendre quels avantages, en raison de ses nombreuses possessions, le prieuré (le Saint-Sauveur (lut retirer de ce privilège.

Cependant sa prospérité matérielle ne fut pas tout. profil’

pour les religieux : les dilîictiltés et les contestations se présentèrent a la suite (les richesses, et la paix et le calme, parurent sortir du cloître en même temps que cellesci y pénétraient.

La première opposition qu’ils rencontrèrent, et qui leur vint de Main, évêque de Rennes, prit un caractère de gravité squ’il ne leur avait pas "été possible de prévoir.

Lorsqu’ils avaient pris possession de leur église, elle ifétail ; assujettie à (Parure chargtäquîi uneïente de 2 sous que le prêtre Hermeniot, qui la (resservait, payait a l’évêque pour lui

A tenir lieu de droit de repas.