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Qu’il ait pris ces avantages en considération et qu’il soit venu planter sa bannière atlimlllûu de ces landes dont le souvenir s’est perpétuê en’shssocian-t au nom de la paroisse dont elles consti-tuàiçitt sans doute la plus grande partie du terri-toii’e, ’les libéralités de Main a l’égard de l’église» de Saint-Sauveur, jointes “älexistenceÿdes tombeaux des membres de sa famille dans cette église, nous ont induits ä le présumer : maintenanLles privilèges et les immunités dont’, nous voyons les habitants ’ de Saint-Sauveur en possession dans notre baronnie semblent donner in cette présomption tous les caractères (Furie certitude.. i

Ces privilèges et ces immunités étaient, en effet, exactement les mêmes que ceux dont les habitants de Fougères, auxquels ils étai-eut complètement assimilés, avaient la jouissance : telsque le droit de bourgeoisie et Péremption du devoir de contnmeqeni soulevait, au profil du seigneur, dans toutes les autres paroisses de la baronnie ;

Ces privilèges et imm-unités reposaient sur une base tellement solide, que la maison de Fougères, en s éteignant, ne les emporta pas avec elle, et que nous voyons Charles dflaleuçon, appelé à la jouissance de la terre de Fougères parsuitedela cession que lui en fit Philippe deVaIois, son frère, s’empresser de les confirmer lors de sa prise de possession (vers 1330).

Ce n’est que vers le milieu du xvi“ siècle que nouslpoug vous constater leur abolition complète, bien qu’il y ait la pré ? sumer que déjà, depuis longtemps, ils eussent subi de graves

atteintes. ’

Mais en1559, fut rédigée une nouvelle pancarte des devoirs que les menons et habitants de la ville et faubourgs de Fougères savaient accoutumé de payer au seigneur, et cette pancarte déclara formellement, dans son art. 2, qu’aussi devaient pareil rîeooir les bourgeois de Saint-Squveur-deseLandes.

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