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chives départementales (série H3, n° 192), ne- renferme pas moins de vingt pièces se rapportant toutes aux années qui si écoulèrent de 1040 à 10721, et qui, en même temps qu’elles nous font. assister a la naissance du prieuré que Main, seig gneur de Fougères, fendu dans son église‘, nous font connaître les généreuses dispositions qu’il prit, de concert avec ses principaux tenanciers, pourdui créer une importance que d’avenir ne devait pas consacrer. Ce n’est pas sans éto’nne— "ment qu’en parcourant la série, assez nombreuse, des actes t de ce seigneur ’qui sont parvenus jusqu’ä nous, on arrive à‘ constater qu’a l’exception d’un seul, qui s’applique à Pëglise de Louvigné, tous les autres se rapportent à l’église de Saint. Sauvetxr, comme si elle eût été l’objet exclusif de son intérêt et de sa sollicitude. Du reste, ces dispositions du seigneur de Fougères semblent trouver leur explication dans un fait. que

la notice relative à la fondation du prieuré de la Trinité, dans

lavîlle de Fougères, vers l’an 1076, s’est chargée de tiorter à notre connaissance.

Cette notice, après avoir rappelé les circonstances dans lesquelles Ad-élaïde, veuve de Main, et Baoul, son fils ; se d éterntnitièrent a faire cette fondation et fait l’énumération des

biens et des revenus dont ils Yaccompagnèrent, termine ainsi :’

a Tentes ces dispositions étant prises, Adélaide fut enlevée a aux choses passagères de ce monde et inhumée à Saint ; a Sauvcur-des-Landes, auprès de Main, 501) mari, et de a Jutltal, son filSN a (D. Mura, Pr. I, col. 424 ; Bulletin de FAss. BreL, t. Iil, Mém, p. 194.)

LÏéglise de Shunt-SauveutLdes-Laudes nous apparaît donc ici comme la demeure s-épttlchrale des premiers possesseurs de la terre de Fougères et des membres, de leur famille. Dès lors le zèle et la sollicitude de lliain m’expliquent par le désir qu’il devait avoir de la mettre en rapport avecsa destin-ation. Mais cette eiiplica-tion admise, se pose la question de savoir