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mais à laquelle la communauté de Fougères paraît avoir pris une part très-active. (Voir la dédicace dé M. de la Devisou : A lllessieurs les nobles bourgeois, lctc., p. 27, de la Notice jrubliée par M. l’abbé Badiche.) Î

Je résume ici en quelques mots les faits relatifs ä cette affaire, tels qu’ils me semblent résulter de quelques documents, malheureusement incomplets, qui se trouvent aux

. archives dd-lle-et-Vilaine.

Quelque temps après la mort de la fondatrice, qui arriva en’ 16H, les Augustins de Vitré" envoyèrent à SÉÏÎIÏHÛAÛIÏC quelques-uns de leurs religieux, qui remparèrent de la cira pelle et y fondèrent un prieuré. En vertu de quel droit agissaientêils ? Avaienùils été appelés par quelques-uns des héritiers de la fondatrice, sans l’assentiment de tous ? C’est ce qu’il est permis de présumer, mais sans pouvoir l’affirmer dfuue manière positive. Le seul fait que je puisse donner comme certain, c’est le fait de leur prise de possession ; et c’est à ce fait, qui semble avoir manqué de la sanction du droit, que M, de la Derison, recteur de Romagné et auteur d’une histoire de cette chapelle, fait plusieurs fois allusion dans son ouvrage. i

Quoi qu’il en soit, une opposition formelle se manifesta contre leur établissement. La communauté de Fougères, comme je l’ai dit, n’y demeura pas étrangère, et les religieux, attaqués de toutes parts, sans rencontrer aucun appui dans les populations, se retirèrent en 1636. l.

Cette retraite futsellevo-loutairæ : ou forcée ? Je suis assez porté a croire quielle ne f i pas volontaire, et qu’elle n’eut lieu que pari suite d’une seÏeucecu d’un jugement qui l’avait ordonnéeî ijintervetttion de la justice dans cette affaire résulte, en’effet, id’une manière évidente de l’existence de quelques pièces de procédure qui se trouvent encore aux archives départementales. i ’ '