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sa mère se fit moinesse dans leur maison dîgné. Ouando mater ipsius [acta fuit monaçha in domo Inuit. (Mon. BenedicL, XXlV, f° 2M, communiqué par M. de la Borderie.)

L’église du prieuré, qui était sous le vocable de saint Pierre, devint église [paroissiale en même temps que Saint-Léonard, et reçut une juridiction qui semble s’être étendue sur tout le territoire compris plus tard dans cette paroisse, et qui était en dehors de l’enceinte de la ville. Cette disposition avait été prise, sans aucun doute, en considération des habitants auxquels la distance rendait Paecès de l’église de L’Escousse fort difficile, et les exigences de la garde et de la sûreté de la ville celui de l’église Saint-Léonard impossible en certaines circonstances ;

Cette paroisse paraît avoir subsisté aussi longtemps que durèrent les besoins qui avaient motivé son établissement, cïast-à-dire jusqu’au commencement du xvn“ siècle, époque à laquelle la ville cessa d’être fermée. Elle fut alors réunie à Saint-Léonard.

Le prieuré était uni lui-mémé depuis longtemps à la mense abbatiale, et son église tombait en ruines. Les, religieux firent alors construire à sa place une chapelle, dont le bâtiment sert aujourd’hui de cellier, et qui fut desservie, jusqu’à-

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l’époque de la Révolution, par un prêtre attaché a l’église Saint-Léonard, avec le titre de curé dîgné.

Ce prêtre devait y célébrer la messe tous les dimanches et y faire une instruction. Outre cette messe, il s’en disait encore trois autres chaque semaine. Ces messes avaient été fondées par les religieux de Pont-le-"Voy, lorsqu’ils avaient quitté" leur prieuré. ’

Le Saint-Sacrement était conservé dans la chapelle, ainsi que les saintes Huiles, pour l’administration du sacrement de Fläxtrême-Onction. À ’ i

Enfin, cette chapelle avait son cimetière particulier, qui