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souvenir et reconnaissance de la mère églisersaooil’de L"Eseousse.r i l ’, l.

u Les chanoines, de leur côté, ont renoncé ä toutes les revendications quîls se disaient en droit iderxercer sur la chapelleSaint-Ëlieolas, l’église Saint-Léonard’et la métairie de Mesa Picato (la Cour-Pecault ?), dont les’moines conserverontlær paisible jouissance, etc., etc, n Deux faits importants ressortent de cette notice :

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1o La filiation bien et dûment constatée de l’église de Rillé ’ par rapport à celle de L’Escousse, et aussi la formation de la

paroisse de l’une au moyen d’un démembrement du territoire tic l’outre‘, t A e

2o Les droits de l’abbaye de Pont-le-Voy sur l’église et layaroissc Saint-Léonard hautement reconnus, reconnaissance qui nous amène directement à cette conclusion que l’église de Saint-Léonard est, comme, celle de Rillé, fille (le L’ESconsse, et que sa paroisse est formée égalementdïm démembrement de son territoire. l - “ ’

Remarquons, en effet, que la notice ne donne pas cette reconnaissance comme le prix ou l’équivalent de l’accession du

bourg de Bille, non, cette cession en a été seulement Foccasien, mais nullement la cause.

r Elle nous montre clairement que les religieux étaient en possession de l’église Sainblséonard’lorsque les chanoines s’avisèrent de les troubler dans leur jouissance en leur opposant un prétendu droit.’.L’un et l’autre faits, celui de tapes session et celui du trouble, sont établis par elle de la manière

la plus évidente : Canonict‘, ditëelle, calomnias quam se jure mittere dicebant, dimiserztrtt. — Ecclcsiam Sancti Lèonazÿdi moitachi quiete possideartt. l a i La notice ne nous fait pas connaître sur quel titre reposait la possession des religieux ; mais si nous considérons qu’au moment où ces discussions éclatèrent la paroisse de Saint-