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Dans une antre. copie du même récit, faite également de sa  main, il met cette variante : ci dont on ne voit plus qtäunc»

vieille cheminée et les/caves sottterraittes qu’on appèleettlgaiiretirent les Celliers de Landéan, n etcu, et il ajoute en note : u Le reste du corps de logis estant toïmbé en ruines par vieillesse et pour aviavoir esté entretenu de réparations. v

Ainsi’donc, au temps où le P. Dupaz écrivait, cïzst-ä-dire

a la fin du xvtf’ou au. commencement du xvn’siècle, il tfy‘

avait ttucune incertitude sur l’origine de ces ruines et la (les-

. tirtation de l’édifice auquel elles appartenaient ; et il y a lieu de sïitonner que, dïärgentré, qui écrivait vers le même temps, ait pu se faire l’acteur, car tout me porteà croire.qu’il est le premier’ à Paroi-r émise, dîune opinion -qu’il est si difficile de concilier avec les caractères et les (lis positions du. monument rtuquel elle se rapporte.

Si, en effet‘, l’existence des deux rampes ne settplique pas idarts l’ancienne hypothèse, elle s’explique de la manière la plus naturelle s’il est vrai, comme je le crois, que notre souterrain trait été autre chose que la cave du manoir. seigneurial du baron deÿougères. L’une (Pelles en effet, la plus large, devait servir irmettrela cave en communication avec Texterieur et in y introduire les grosses provisions, à la conservation desquelles elle était aflectée ; Foutre au contraire, plus étroite, était destinée au service intérieur et avait pour objet de mettre la cave en communication avec Potage supérieur.

Du reste, le nom de Celliers, conservé jusqu’à nos jours i a ces souterrains, semble fournir un argument à l’appui de cette hypothèse : qu’est-‘ce, en ellet, qu’un cellier, ’sinon un lieu destinée recevoir et à conserver les diverses’provisions nécessaires à la consommation ? ’ -

Jé persiste donc 21 croire querlon doit renoncer à tous les histoires 1iitxs ou moins fabuleuses que Pou a imaginées jllSqtŸÎcÎ-potll’rendrecompte de l’existence île ces souterrains,