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objet de procurer de l’air [ilutot que de la lumière aux per» sonnes qui étaient descendues dans le souterrain.

Au moment de sa visite, M. Rallier constata avec surprise que les racines des arbres, si puissamment attirées par Peau, ne s’étaient fait jour nulle part au travers de la maçonnerie, quoique de vieilles souches, placées immédiatement au-dessus de la voûte, attestassent l’existence des’arbres (Iepuis un temps très-éloigné.

Pour préservatif contre lÎhumidi-té, on avait ménagé une légère inclinaison dans l’établissement du plancher, et on l’avait fait aboutir à un puisard placé à Fàngle Sud-Ouest du souterrain. Ce puisard, creusé dans le roc, est de {mètre 30 plus bas que le sol à l’endroit où il est le plus bas lui-même. Les eaux y affluaient de tous les points ; mais il fallait les extraire a bras ou bien au moyen d’une pompe, ou de tout autre procédé. —

Les Celliers de Landéan sont encore aujourd’hui ärpeu près dans l’état où ils étaient lorsque M, Rallier en entreprit l’exploration. Peu de jours après, lorsque les tranchées qu’il avait pratiquées pour l’écoulement des eaux eurent été recomblées, celles-ci, en reprirent peu 11 peu possession, et les terres, en riaccumulaut dans les parties les plus rapprochées de l’entrée, en ont singulièrement obstrué Forifice.

Il n’eu est pas de même des parties extérieures ce qui restait à cette époque de.la maçonnerie des rampes et du palliena presqu’entièrement disparu, et même un grand nombre de pierres et de briques ont été détachées de l’entrée de la voûte et lancées dans les profondeurs du’souterrain par les visiteurs, qui, moins soucieux de la conservation du monument que d’un amusement passager, prennent plaisir, en les jetant dans les eaux, ä provoquer le puissant retentissement d’un écho qui ne manque jamais de leur répondre. ‘