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la Cochonnais le titre et l’office de sergent forestier féodé et héréditaire de la forêt de Fougères, afin que le possesseur de ces maisons jouit de tous les droits et émoluments qui étaient attachés à cet office, tels que les droits d’usage a hoisïlans la forêt, tant pour cliaullage que pour édifices ; droit de tenir trente vaches avec leurs suites, et un taureau, a pâturer dans ladite forêt ; également trente porcs, une truie et sa suite, durant la posson de celle-ci ; en outre, le droit de taxer le poisson qui serait vendu dans la" ville de Fougères, etc.

La guerre avec la France, qui survint peu de temps après, ne permit pas au seigneur de la Touche et de la Cochomzais d’entrer immédiatement en jouissance de ses privilèges ; ce ne fut qu’en M90 qu’il put en prendre possession.

Soixante ans après, c’est»a-rlire en 1540, les deux terres avaient déjà cessé d’être dans les mêmes mains : la Touche appartenait à Jean de Quenouadz, et la Cochonnais à Jean de Carnet ; par suite, Foffice de sergent forestier avait été divisé et était exercé conjointement par les deux seigneurs propriétaires, qui partageaient également les charges et les émoluments. ‘

IV. — On comptait encore en Laignelet, en 1680, les terres nobles de la Ha-ute et Petite-Teurtfiais, du Hallay-Robert, de la Regnartiiére et de Beaumanoir, enfin, la métairie de Laignelet. ’h

1X. — LANDËAN-

Landea-nium, “soin. llioin, m. 1, col. e53). — Landaenum, milieu du x11e siècle (chartes du prieuré, de Saint—.

Sauveur-des-Landes). — Lagtdeen, 1158 (Ibid.). — Landéin, Landeham, 1210 (Ibitt). — Landeem, 1211 (Bulletin de