fiefs de la Percherie, de la Mœssaomais, de Laignelet eude Phezrpet.
5" Les fiefs de Loryueraye, des Tesnéfiëres ; du Hai, de 1a Bastardière, de la Roulardiêrer et Février, " de la Forêt, du Bois-Gallois, de la Charpenterie et de la Tuchenerie (260 jour-i naux en Laignelet et Fleurigné).
6o En arrière-fief z la terre seigneuriale de la ZVIotte-Anger,
le moulin et la métairie de Ligneul, avrec le fief de la Trëbil-
lardirère (Le Loroux), le lieu et domaine de Malhaire e-t’de la Brezonnière (Laignelet). l II. La terre et la seigneurie de Malhairc. —Cette terre avait été aunoblie en 1446 par le duc François Ier, en faveur de Pierre Geraud, sieur- de Malhaire, fils de Jean Geraudfliculenant de la juridiction de Fougères, en considération des
services que celui-ci lui avait rendus.
Non content de cette faveur, le duc lui accorda à "tout
jamais, et pour toutes ses terres, lÏexemption de tout louage et de tout subside, et, pour la paroisse de Laigtlelet, celle d’un demi-feu. a
Un de ses descendants ayant acheté, en 1569, la plus grande partie des fiefs du prieuré de Laignelet, et ressayant réunis à sa terre de lllalhaire, le possesseur de cette terre eut dans lïglise une partie des droits de seigneur fondateur (là, dest-à-dire droit d’enfeu, de pierres tombales et d’armoiries dans les chapelles (de gueule à trois croissants’d’argent ).
En 1578, la terre de Malhaire appartenait à M. Eustache
I
(1) Le seigneur du Bois-Février prétendait aux droits de seigneur fondateur dans l’église de Laignelet, comme possesseur du Ballay-Robert : il fut même maintenu dans ces droits par la sentence de réformation du Domaine en 1683 ; mais cette sentence fut attaquée par le propriétaire de la terre de‘ Malhère, et j’ignore uuelîe fut la décision définitive.
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