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d’eux aux religieux cordeliers du couvent de Saint-François de la Forêt, avec les maisons voisines.

Ces maisons, situées entre les rues désignées aujonriïhui sous les noms du Parc, de la Forêt et de la Caserne, formaient un îlot que l’on nommait l’Ile de Saint-Garçon.

Un aveu rendu en 1683 par les religieux reconnaît que ces héritages leur ont été accordés pour auspices (sic) à cause que leur maison contractuelle est dans la forêt. Ils se composaient de la chapelle‘, de la maison qui leur servait dmospice et de la maismfde Saint-Pierre avec ses dépendances ; en sorte que tout porte ä croire que l’auberge qui porte encore de nos jours, pour enseigne, l’image de Saint-Pierre est une fondation des religieux. —

La chapelle de Saint-Gorgon a été démolie peu de temps

après 1830.

3o La chapelle de la Cour gelée..— Cette chapelle avait été fondée en 1724 par Marie Le Gorvaisier, damecdes Jugnenais,

Histoire féodale. — Les principales terres nobles de cette paroisse étaient : à V

l.—La terre de La Fontaine, érigée en châtellenie par lettres patentes du roi, du 27 octobre 1573, en faveur de Guillaume de La Fontaine, conseiller au Parlement de Bretagne.

Elle passa peu de temps après dans. la maison d’Erhrée,

. par le mariage de Gillette de La Fontaine, fille de Guillaume,

avec Jean d’Erhrée, seigneur de la Chèze, d’bù lui est venu le nom sous lequel elle est encore désignée de nos jours.

De ce mariage naquit Jeaune d’Erbrée quiUcn épousant Henry de Volvire, fit passer la ferre de La Fontaine dans la maison de ce seigneur, dont les descendants l’ont possédée jusqu’à l’époque de la Révolution. (Voir Saint-Brice.)

Cette terre donnait à «son. possesseur droit de haute, « moyenne et basse justice dans tous les fiefs qui en dépendaient. ,, l

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