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sidial vÿabord, par une sentence du 24 mai 1635, et le Parlement ensuite, par arrêt du 20 juillet suivant, firent bonne justice de ses prétentions, et confirmèrent l’abbaye de Saint-Gcorges dans la possession pleine-et entière de tous-les droits qu’elle avait jusqu’alors exercés.

J’aurais désiré donner une chronologie aussi complète que possible des prieures de la Chapelle-Janson ; mais, malgré toutes mes recherches, il m’a été impossible de remonter audelä du milieu du xr“ siècle ; même depuis cette époque, l’a,

liste que je donne offre des lacunes considérables. Je n’hésile pas néanmoins à la produire. Les noms qu’elle présente, et qui appartiennent tous aux premières familles du pays, sont de nature ä faire ressortir l’importance du prieuré.

Prieures de la Chapelle-Janson. —, En 1450, Bobine de Champaigne. — 155…, Jeanne Doré se démet en 155.1. — 1554, lliarie de Kermeno. — 1612, Jacquemiue Dehordes se (lémet en 162.1. — 1624, Jeanne de La Villéon. —.- 16113, Élisabeth de La Villéon. — 1676, Jacquette de Èectlelièvre. — 1693, Françoise de Keraly.

Cette dame fut la dernière prieure. Elle était encore titu-

faire lorsque le prieuré fut réuni à la mense abbatiale par

lettres patentes données a. Fontainebleau au mois d’octobre 1714, et enregistrées au Parlement de Bretagne le M novembre suivant..

Avant la Révolution, il se donnait dans cette paroisse une mission tous les dix ans. Cette pieuse fondation remontait à l’année 1667, et était Voeuvre de M. Léonard Le Boisne, prêtre lazariste de la maison de Saint-Wéen, qui y avait affecté une somme de 1,100 livres. Jene sais si ses intentions furent bien exactement remplies ; je n’ai trouvé de traces de mission, dans le cours du xvni” siècle, »qu’aux années 17,11, 1732 et 1764-, mais ces chiffres disent assez, du moins, que le pÎrin : cipe de la décennalité n’était pas scrupuleusement observé.

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