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nom de neuf de ses compagnes, de les admettre au nombre de ses Sœurs, lui promettant d’apporter a sa «maison une portion considérable de leurs biens.

Ijabbesse résista quelque temps, mais touchée de la constance de Roianteline et de la ferveur de ses instances, elle finit par céder et consentit a la réunion qu’elle lui demandait.

La petite communauté de Chavagne vint dès lors se fondre (tans la grande abbaye, à laquelle elle apporta, entre autres domaines, l’église de la Chapelle-Janson avecïoutes ses dépendances.

Mais (Fou venait, a la communauté de Chavagnve, la pro-

priété de cette église ? De Ïloïanteline ou de quelquïme de ses

compagnes, descendante peut-être du fondateurP

Je lîgnore complètement.

Parmi les papiers concernant cette paroisse et conservés aux archives départementales (série G) se trouve une lzioticc dont l’auteur inconnu a entrepris d’éclaircir cette question.

Suivant lui, l’église de la Chapelle-Janson, qui, dans le

principe, appartenait à Eudon le vicomte, aurait été partagée

à sa mort 2 une moitié aurait passé entre les mains de Botanteline, sa veuve, et Fantrè moitié serait revenue au duc Geoffroy, lqu’ll avait institué son héritier.

Ce prince, lors de son mariage avec Hedwige ou Havoise, fille de Richard, duc de Normandie, aurait fait d’on à cette princesse de la part pour laquelle il était fondé dans la propriété de l’église de la Chapelle-Jausen, et cette princesse en aurait elle-même disposé plus tard en faveur dfiàdèle, sa fille, et de l’abbaye de Saint-Georges lorsqu’elle fut fondée..

Quant à la part de Roîanteline, cette dame l’au rait porté-e à la petite communauté de Chavagne d’abord, et puis à Fabhaye de Saint-Georges lorsqu’elle y entra elle-mêmé.,

Ces renseignements ne paraissent Ÿnnllement en contradicv tion avec ceux quenotte fournit le Cartulaire. Il existe même