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damnée comme instillation primitive, au nom des principes de la hiérarchie dont elle trouble l’harmonie.

Une sérieuse induction et une puissante analogie nous conduisent donc à penser qu’en outre du doyenné de Vende}, un autre doyenné a dû entrer dans la formation de celui de Fougères, tel que- nous représente le pquillé de 1516 ;

Mais ce doyenné, quel est-il ? et où le trouverons-nous ?

Les pouillés queinous possédons depuis celui de 1516, ainsi qu’lun grand nombre {l’actes postérieurs, en donnant à l’église de Montault le titre de doyenné rural, decaætatus retraits, et au curé de cette paroisse celui de curé-doyen, ne permettent pas la moindre hésitation a cetégard.

Il nous est impossible, en effet, de nous rendre compte (le

ce titre, avec lequel l’église de Montault traverse tout le

moyen âge, et arrive jus qu’au’ moment où elle disparaît avec lui dans la tempête révolutionnaire, s’il n’a pas son origine dans une possession primitive de la dignité qu’ ; il exprime.

Cependant, comme pour l’église de Baille, si l’église de Montault était le siège du doyenné, elle ne paraît pas en avoir été le titre. Nous trouvons aux archives départementales (série *H“, n“ 1%) un acte de Pierre de Dinan, qui fut évêque de Bennes de 1199 à 1210, et qui porte la- signature de Guillaume Rcvel, doyen de Liouvigné, Willelmo Revel, de Lovigneio decano. ’ ’

Louoignê ! non pas l’église, mais le pays (pagus) de Louvigné, car il y avait un pays de Louvigné, comme il y avait un pays de Fougères et de Vendel, Lotwigné me semble, par eonséquentçïavoit été le titre du second doyenné ’ qui s’ést perdu dans cel-"ui de Fougères et dont nous venons de retrou- {ter la trace.

"Résu-mant cette discussion, dont- le lecteùr, j-’ose l’espérer, 4

me pardonnera la longueur‘, en raison de. l’intérêt’qui s’attache à cette question de nos origines religieuses, nous pou-’vm. 15 A