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Non : plusieurs motifs nous donnent lieu de penser le contraire.

lïabord, l’expression du pouillé, cum ennemis, avec ses

annexes, ne semble-t-elle pas par elle-même impliquer une pluralité ? Mais, en outre, cette conclusion semble ressortirïle la constitution même de notre diocèse et de l’organisation de ses circonscriptions. a.,

Si, en effet, nous jetons un coup d’œil sur cette organisation telle qu’elle était encore au siècle dernier, nous voyons les 222 paroisses, dont il était formé, réparties entre deux archidiaconés : H3 dans Parchidiaconè de Rennes, 109 dans Parchidiaconé du Désert ; puis chacun de ces archidiaconés se subdivisent en doyennés entre lesquels les paroisses de leur dépendance sont de nouveau réparties : Farchidiaconê- du Désert en cinq doyennës ; celui de Rennes en trois ou bien en quatre, en tenant compte du doyenné de Vende].

Mais si l’on considère les règles de mesure et les principes Œharmonie qui semblent avoir présidé à la répartition des paroisses entre les deux archidiaconés, et qui sont un des caractères particuliers de toutes les œuvres de l’É.glise, ne doit-on pas supposer que les mêmes règles et les mêmes

principes ont dû présider à la subdivision de tzeux-ci en,

doyennés ?

Si donc Farchidiaconé du Désert comptait cinq juridictions

subalternes, pourquoi Farchidiaconè rie Rennes qui, à tous les points de vue, avait une plus grande importance, ifen aurait-il pas eu le même nombre ? Une division contraire me paraîtrait en contradiction flagrante avec tous les principes généralement admis par l’Èglise dans l’organisation de ses circonscriptions territoriales.

La constitution du doyenné de Fougères, telle qu’elle se présente à nous dans les trois derniers siècles, est donc, même après le rétablissement du tioycunéoe Veudel, con-